Dans le cadre d’une causerie détendue avec Eric Delcroix, petite exploration des détournements des outils numériques pour une pédagogie active.
Détourner, c’est coloniser ou « hacker » pour des usages positifs. Qu’est-ce que le hack ? Salvatore Iaconesi, un artiste, militant et ingénieur italien, en donne cette définition : le « hack », c’est « comprendre comment les choses fonctionnent et essayer de les faire travailler d’une manière qui est bonne pour soi ou pour la société » (Le Monde, 24/08/2013). Et le hack n’est pas nécessairement numérique ! « J’ai commencé à hacker l’espace public à 12 ans avec mon skateboard : quand vous êtes sur votre planche, tout est ludique, le moindre banc pourri devient un endroit magique pour des acrobaties. C’est le skate qui m’a montré que les éléments peuvent être détournés et qu’on peut beaucoup en attendre dès lors que l’on s’applique. »
Le son est hélas un peu piteux durant le première moitié de l’enregistrement :-/
Le billet du Monde n’est pas facile à retrouver sur le site du journal, mais une version est disponible ici : http://blog.florevasseur.com/post/62160721032/salvatore-iaconesci-le-hacker-la-toile-et-le